Blancs les lits simplesEt les plis blanc de plombSous les lueurs bleuesUn étrange alliage blondSous la bruine griseLes cours d’école, les classesSur la bruine griseL’océan de l’espacePuis, le brasier d’un buisson de buisEnfin, l’incandescence du déduitSous la bruine griseLes cours d’école, les classesSur la bruine griseL’océan de l’espaceBlancs les lits s...

Estrella Bay
Les boucles de l'Ourthe, Comblain la Tour.Des bois bleuissent les alentours.Sur la passerelle en métal, charmante,Elle passe, caresse la main courante.Elle regarde s'en aller la rivière.Des cygnes sur les eaux grises et grassesGlissent, délicats, doucement en arrière :Girls éternelles d'Esther Williams(Nul ne voit dans son regard : effroi,Vert...
Depuis le temps que je t'observe,Oui, Je sais…Désormais je connais tes rêvesSi lourds, si légers, si secrets. Désormais je connais tes rêves ;Et après !Si lourds, si légers, si secretsLes plis de tes voiles se soulèvent. Et après,Comme une caresse, le vent se lèveLes plis de tes voiles se soulèvent.Un air doux reste sur mes lèvres.Comme une c...
Verlaine ; l'ivresse. Les ombres bougentSous l'emprise de la poésie. Bessy Smith ; blues.Bleus, les démonsDes eaux grises du Mississipi. Bessy ; Verlaine.Du bleu, du grisMais dans le fond ; la même chanson. Paul & BessyÂmes sombres et blêmes D'un ciel d'averse qui nous bouleverse.
J'aime le vent perdu dans le vide gris des gares.Vie morne, monotone de tags. Sur le bitume, Sa voix geint, argentine, « no tengo lugar ».Il rêve, je le sais, de s'enfuir sur l'écume. J'aime ce vent, ses faux airs de chanteur de blues,Sa berceuse qui se dresse ; trépigne ; animaleEt dessine d'indiennes arabesques andalous...
On n’était pas loin d’y être. Trop, pas assez, je ne sais pas. Qu’a-t-il manqué ? Toi peut-être ?
Au loin l'Alaric, là, derrière la coque, Rocailles, garrigues irriguées de sentiers, De cers, de marin blanc et de galops brûlants Infusent sous le vent des parfums doux et ocre. Ici, l'océan s'est jeté dans l'espaceLui offrant un vertige, un visage.Sans gravité, léger, je me lève et j'oublieLa laide sidérurgie des désirs attiédis.
Un ciel qui saigne. Au pied du dôme Une flaque de sang Doucement s'abîme. Ses mains m'étreignent. Son corps m'embaume La nuit descend L'ombre nous mime. Le silence règne. Spectres, fantômes Frôlent, caressants,Mes frousses intimes.
Sa voix, inoffensive d'abord,Se fonce puis devient grave et sombre.Tout bas, tout près… (Où ? elle l'ignore),Rôde, envouté, un chat, discret,Qui la scrute, œil mi-clos ; secret,Mais prend soin de ne pas l'interrompre.Elle se confie, écoute et songe,Le temps lui, peu à peu, s'allonge.Au-dessus, d'elle, au mur de droite,Des rideaux brise...
La première fois que je la vis,Je l'ai trouvée simple et légèreAlors simplement j'ai souriPour le plaisir et pour lui plaire. La première fois qu'elle m'a souriDans un frisson, dans le fouillisDu débarras qui me sert de cœur,J'ai su les choses en une seconde. Trop tard !Sans bruit, d'un battement léger Son doux regard,...
Elle est si seule en son foyer,Son deux de couple prend tellement l'eau,Qu'elle va finir par s'y noyer.C'est si bête, c'en est rigolo. Heureusement, il y toujours :La lippe de gouape de Presley ;Sa voix, sa voix, sur Tell me why,L'Aloha concert à Hawaï....
Si, sous les eaux d'un rêve reposait mon enfance. Lointaine, intacte, plongée dans le silence, Et si ce vague à l'âme que j'essuie si souvent, Au fond ce n'était toi.
Hier soir, j'ai surpris Dans les yeux de Lucie Le reflet d'une imageToute belle et toute bleueÇa m'a rendu heureux.
Rideau rouge, fond du corridorRue Pampoule. Chut !Du ciel, doucement,Le soir descendSur le souffle de ma sœur qui dort. Sombre,Petite boule bleue,Trouve en ton rêve,La clé du sourire sur tes lèvres. Zut !Le rideau bouge,D'affreux plis s'ourlent,Dans la chambre, déjà tout se trouble. Sans cesse, mes souvenirs...
Au détour d'un regard, je devineUn reflet d'âme, émue, peut-être,Mal à l'aise, je baisse la tête…Et frôle des yeux votre main fine.Doucement,Vous frappez à mon cœur en rageEt retrouvez tapi derrièreL'épaisse paroi, de glace, de pierreUn type perdu de vingt ans d'âge. Rubber Soul, Norwegian Wood, LennonMode "love lag...
Toutes ces routes, ces détours, cette vilaine errance.Elle est là, devant moi, poings posés sur les hanches.Une bossa, passe, légère dans le soir attiédi,Moça differente ; ah la jolie cédille ! Elle est Mona Lisa, les autres sont vilaines,Sa voix, oui forte et douce comme un vers de Verlaine. Un léger mouvement de sa main, nous volons,Survolons le...
Dans les cendresFroidesDu poêle à mazoutJ'ai soufflé sans comprendreQue la vie dissouteNe revient jamais Le mal temps passeEt l'on meurt d'envieQue cela se tasseMais ce qui passe ici C'est la vie.
Comme John, Je me souviens... De ce château en toc, De ton lit sous les toits. De mes pensées pour toi, Dans les rues de New York. Mais jamais entre nous, De caresses sur la joue du revers de l'index. Jamais le doux murmure d'un menu mot d'amour Entre nous comme toujours ; Rien. Rien qu'une ironie grasse Et des moments de...
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