L’appétit de vivre
Il me dure
De goûter la vie plus encore,
De me lever à l’aurore,
Et de marcher pieds nus sur le gazon d’été.
D’avoir les bras si grands qu’ils pourront embrasser
Toutes fleurs et essences de mon jardin aimé.
Il me vient,
L’envie d’être immense comme un ciel léger
Accueillant des oiseaux aux couleurs bigarrées,
Dans les rayons d’un soleil immobile.
Et encore,
L’appétit de vivre mille soirées d’ivresse,
Quand Saturne et Jupiter se joignent à l’horizon,
Où l’air est si doux qu’il devient caresse,
Lors que les baisers sont parcourus de frissons.
Source : L'appetit de vivre