Il n'est d'homme qui ne souffreIl n'est d'homme qui n'aimeIl n'est d'homme qui ne meureIl est homme qui se reniese laissant sans âmesans amour, sans joie, sans vie

Thalie
Il n'avait que 20 ansMoi je n'avais que 20 sousperdus dans une pochebien petite pour tout mon amour.J'étais millionnaire, oui.J'avais des milliers de mots douxdans ma poche que vingt sous.Le prix pour une vieille cordele prix pour ma libertépour ne plus dépendre de lui
Cire de chandelles consumméesd'une trop courte veilléescelle mon destin à jamais.
Effeuille moicouche après coucheenlève moi mes chagrinsmets à nu ce coeursans aucune pitié.
Je traine mille souvenirsdans mon sillage.Quand sera venu le jour de partirde ces milliers d'imagesaucune je ne garderai.Seul le sourire de tes yeuxm'accompagnera vers les cieuxet mettra une flamme à ce corps froid.
Pitié, mes amis, pitié!Vous qui me reprochezde vous fuir,de ne plus vous ouvrirsans honte mon coeur.J'ai bien trop peurde vous nuire.Je ne veux pas vous faire subirles souffrances de mon coeur, le lent trépas de mon corps.Je ne veux point vous affolerd'encore lointain décès.Je souhaite que cette maladiene soit que mon souci.Mon secret ainsi bi...
A ta vue mon coeur se remplit de bonheur.Tes douces courbesme font frissonner de joie.Inlassablement tu chantesles préludes de ton éternelle jeunesse.Et moi, je t'écoute.Je n'ai d'yeux que pour toi.Je me promène le long de tes sillagesramasse tes fruits sur ta peau claire.Tu m'entoures de tes bras.Tu as un goût salécelui de tes milles crus...
Tête de femmetête d'hommeenlacés tendrementles deux corps s'emmêlentcomme chêne et lierresans savoirqui du chêne ou du lierresoutient l'autre.
Berlin, cette villequi en décembre cachesous un drap blanc de neigele rouge du sang verséet des drapeaux passés.
A 20 ans,la vie est colorée,nos bonheurs bariolés.A mon corset, j'ai mis des rubans de joie.A 40 ans passés,les rêv' sont effondrés.Le temps a refoiditles corps, les sentiments.
Le géant vert bercé par le ventdance sur son pied immobiledans l'infini noir.Les paquerettes du cielscintillant dans la nuitlancent des éclats de diamantsur la rivière pourpre.Le lac calme et bleureflète notre amouréternel et heureux.
Demain je parsla peur au ventre.Je vais traversermille paysages.Le pin cambré de la Méditerranéeles plaines et les collines d'ItalieLes fières montagnes bohêmesqui déploient leurs larges juponsverts et blancs sur de vastes prairies.Des histoires par milliersdes fontaines de curiositéje crains juste que mon voyage s'éternise
La nature dans sa furies'est perdue pour sa folie.Et moi je me perds dans tes yeux
6h30. Le réveil lance son impétueux bourdonnement à mes oreilles. Frénétiquement, ma main molle le cherche sur le chevet au milieu du livre de la veille, des mouchoirs et autres acolytes se trouvant là par hasard. Ma cheville foule enfin la douce moquette crème et mes pieds me mènent à la salle de bain où je scrute la moindre nouvelle ride sur cette peau...
Les beaux jours viennent enfin à moiEt se glissent sous mes drapsComme des amants impatients.A mon réveil, je me rends compteDe l'étendue du changement.Je me réveille plus femme que jamais. Je me lève et m'étire, félineLes yeux braqués sur mon miroirJ'annonce à tue tête à mon auditoireLit-chaise-baignoire-lavabo« Ce sera une belle journée!...
Ce n'est pas simple que de dire au revoird'ailleurs je ne sais pas le fairec'est pour cela que je vous dis: je vous aimeDieu que vous allez me manquerde mon éternel perchoirc'est vers vous que seront tournées mes pensées
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