Ah je me souviens
De ce chemin
Dans son écrin doré.
Les soirs d’automne
Où nous descendions
Ce sentier.
Les arbres jaunes
Déposaient leurs feuilles
A nos pieds
Aussi précieux que
La myrrhe et le camphre.
Et le vent soufflait.
Froid.
Je me souviens.
Mais moi
Je ne sentais rien
Sinon l’amour
Qui me berçait
Dans ses doux bras chauds.
Mon visage sur ton épaule
Ta main sur ma hanche
Les yeux perdus dans le ciel
Je descendais.