Court, car souvent, au petit matin des joursComme l'orage et le vent sont en l'air je coursCourt, car longtemps je plains mon coeur toujours lourdComme l'orage et le vent siffle mon parcoursCourt, je cours, et j'ose à espérer le jour...De ton retour.

Médiocrités ordinaires
Je n'étais pas revenu ici depuis de nombreuses nuits. J'étais je crois, perdu, ou non ; sûrement m'étais-je enfuis. Echappé de moi même comme on court hors du temps, pour ne plus que ça saigne, pour guérir, simplement. Mais le temps à ceci d'universel ; il ramène toujours les histoires à leur terme. Et le vent sur ma peau à réécrit la doul...
Qu'il est triste ce juillet à se souvenir de juin. Je retourne me coucher, pleurer jusqu'à demain. Car a chaque fois que ma tête, lourde de ces tempêtes, touche l'oreiller, c'est ton visage que je vois s'illuminer. Courts instants que les nôtres au coeur de ce tumulte, mais en y repensant, et s'ils furent bien les nôtres, c'éta...
Dans un limpide espoirMa quête s'acharneVie, mort, et désespoirTout serait donc arme ?Est-il possible ici...Si je n'étais si sûr...Triste, car tout est dit...
Trois mots où l'aube chancelle,Et sur l'heure qui défile,Trois vies qui ne recèlentQue palabres hostiles.Trois mots encore parfois,Quand la nuit vous soulève,Vous guide bien au-delàDu plus fabuleux rêve.Trois mots enfin pour peine,Car si simple est la chose,Je peux direMais les écrire je n'ose.