De retour

Je n'étais pas revenu ici depuis de nombreuses nuits. J'étais je crois, perdu, ou non ; sûrement m'étais-je enfuis. Echappé de moi même comme on court hors du temps, pour ne plus que ça saigne, pour guérir, simplement. Mais le temps à ceci d'universel ; il ramène toujours les histoires à leur terme. Et le vent sur ma peau à réécrit la douleur, le froid et les sanglots des derniers jours de nos coeurs. Cette vie n'en finira donc pas de m'accrocher à elle ? Quand pourrais-je vraiment la couper de mes ailes ? Je n'ai ni de courage, ni de volonté, vraiment... Je reste las et sourd, épuisé, mais vivant... Aussi que faut-il faire ? A pleurer tous ces mots mon âme se perd. A rester sans les écrire, le mal s'accroît, se glisse, froid et tranchant comme le fer.
De vous espérer je ne cesse pourtant. J'ai comme une lueur d'âme qui parfois me surprend... Où êtes-vous ? Décidément...