Quelle drôle de journée pour Philibert. Le voyage en train l’a quelque peu bouleversé. Ne fallait-il pas plus d’un regard ? Sans doute. Parce qu’un regard, c’est parfois la rupture du doute. C’est de nouveau l’espoir, la lueur d’une existence valable. Et Philibert sait bien ce que vaut son existence. Une composition biologique, un organisme vivant, une bactérie, une errance. Pris dans le mouvement du temps que le temps lui-même affole, il sent bien de ses heures qu’elles ne sont jamais le destin d’autre chose que cette course folle.
Et Philibert ne sait même pas espérer.
C’est dans son bureau qu’il repose enfin son âme. Le décor sur les murs, les objets épars, la poussière qui repose… un univers sans but et qui jamais ne cause. Un mutisme général qui conduit au repos.
Et Philibert ne sait même par rêver.
Et Philibert ne sait même pas espérer.
C’est dans son bureau qu’il repose enfin son âme. Le décor sur les murs, les objets épars, la poussière qui repose… un univers sans but et qui jamais ne cause. Un mutisme général qui conduit au repos.
Et Philibert ne sait même par rêver.