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Princesse,
Je vous écris enfin, libéré un instant des heures sombres du quotidien du palais. Ici, un subtil parfum pénètre et amplifie le sentiment de déclin. Je crois que le peuple à raison ; les rayons du Soleil semblent s'être déchargés de leur chaleur, et, sans trop m'accorder à leur vision, je sais que c'est la marque imparable du retour des Dragons. Je vous écris Princesse en ce jour d'accalmie. Je ne sais si demain me trouvera en vie. Mes soldats ne sont pas couards, mais le manque de sommeil et l'empreinte des nuits de gel leur donnent le teint blafard et ils s'effraient plus qu'ils ne veillent. Je ne leur tiens pas rigueur. J'ai connu moi aussi des campagnes de terreur. A leur tête aujourd'hui, et contemplant l'azur, je me sais affaibli, ne supportant l'armure. Bien sûr je les guiderai jusqu'au dernier de nos souffles. Bien sûr je ne les laisserai pas mourir sans toujours les soutenir de mon bras. Pourtant je sais que rien ne nous sauvera... Mais vous Princesse, comment s'enfuient vos jours ? Je vous sais à l'abri dans ce château D'Igbsour. Sans doute y fait-il froid, car cette province bien calme manque souvent de bois et les bûcherons sont loin, ils ont fui à leur tour... Sachez que mes pensées et mon coeur vous sont destinés à chaque heure, chaque jour. Ils vous apporteront la chaleur de l'âme et vous protégerons du cri d'écho des armes. Restez là, Ô Princesse, ne manquez pas d'espoir. Même s'il me faut mourir, et cela sans vous revoir, sachez que notre amour voit et vit bien au-delà des jours noirs et du froid de nos nuits. Et s'il m'est donné de vaincre, Mais j'entends l'arrivée d'un messager du front... Je vous quitte Princesse, Mille baisers.
Je vous écris enfin, libéré un instant des heures sombres du quotidien du palais. Ici, un subtil parfum pénètre et amplifie le sentiment de déclin. Je crois que le peuple à raison ; les rayons du Soleil semblent s'être déchargés de leur chaleur, et, sans trop m'accorder à leur vision, je sais que c'est la marque imparable du retour des Dragons. Je vous écris Princesse en ce jour d'accalmie. Je ne sais si demain me trouvera en vie. Mes soldats ne sont pas couards, mais le manque de sommeil et l'empreinte des nuits de gel leur donnent le teint blafard et ils s'effraient plus qu'ils ne veillent. Je ne leur tiens pas rigueur. J'ai connu moi aussi des campagnes de terreur. A leur tête aujourd'hui, et contemplant l'azur, je me sais affaibli, ne supportant l'armure. Bien sûr je les guiderai jusqu'au dernier de nos souffles. Bien sûr je ne les laisserai pas mourir sans toujours les soutenir de mon bras. Pourtant je sais que rien ne nous sauvera... Mais vous Princesse, comment s'enfuient vos jours ? Je vous sais à l'abri dans ce château D'Igbsour. Sans doute y fait-il froid, car cette province bien calme manque souvent de bois et les bûcherons sont loin, ils ont fui à leur tour... Sachez que mes pensées et mon coeur vous sont destinés à chaque heure, chaque jour. Ils vous apporteront la chaleur de l'âme et vous protégerons du cri d'écho des armes. Restez là, Ô Princesse, ne manquez pas d'espoir. Même s'il me faut mourir, et cela sans vous revoir, sachez que notre amour voit et vit bien au-delà des jours noirs et du froid de nos nuits. Et s'il m'est donné de vaincre, Mais j'entends l'arrivée d'un messager du front... Je vous quitte Princesse, Mille baisers.
c'est extra..vraiment chouette