Dernière aube d'un jour lointain, dernier chagrin d'une espérance vaine. Cette succession de nuits que j'ai subie encore ! Je veux qu'aujourd'hui soit le jour de ma mort. Oh non, pas d'une mort triste comme celle de tous ces jeunes coeurs, qui fuient à leur façon la pression du bonheur. Pas non plus d'une mort délivrance, celle des douleurs qui rongent l'humanité qui flanche. Une mort en silence, apaisée, comme une digne réponse à cette inutilité. Même pas non plus un espoir de découverte. Il n'est rien au-delà, comme il n'est rien avant en fait. Tout cela n'a été qu'une erreur ; la volonté de choix d'autres qui ne savaient pas, inscrits qu'ils étaient dans cette hystérie collective d'une existence par procuration, par délégation, par prolongement, par peur même de soi.
Dernière aube d'un jour lointain, dernier chagrin d'une espérance vaine. J'écris souvent en reprenant une phrase, un mot posé précédemment. Comme pour reprendre un souffle que la plume m'enlève, au fur et à mesure que le papier s'attriste. C'est une sorte de course, où le rythme s'élève, peu à peu et conduit à l'instant. Dans cette volée de minutes, le corps ne fait qu'un avec la pensée, les mains sont efficaces, et du poids délivrées elles glissent comme le vent souffle sur les toits étoilés. Furtifs éclats d'un possible intérêt. Chétifs espoirs d'une raison, d'un mais.
Dernière aube d'un jour lointain, dernier chagrin d'une espérance vaine. Je veux qu'aujourd'hui soit le jour de ma mort.
Dernière aube d'un jour lointain, dernier chagrin d'une espérance vaine. J'écris souvent en reprenant une phrase, un mot posé précédemment. Comme pour reprendre un souffle que la plume m'enlève, au fur et à mesure que le papier s'attriste. C'est une sorte de course, où le rythme s'élève, peu à peu et conduit à l'instant. Dans cette volée de minutes, le corps ne fait qu'un avec la pensée, les mains sont efficaces, et du poids délivrées elles glissent comme le vent souffle sur les toits étoilés. Furtifs éclats d'un possible intérêt. Chétifs espoirs d'une raison, d'un mais.
Dernière aube d'un jour lointain, dernier chagrin d'une espérance vaine. Je veux qu'aujourd'hui soit le jour de ma mort.
cela fait un bail que j'ai découvert ce style..
ces blessures..cette souffrance..
..comme le temps à passé..
Régine