Princesse,
Que se passe-t-il vraiment ? J'erre dans ces couloirs depuis si longtemps que le jour est la nuit semblent se succéder en l'espace d'une seconde. Je suis seul. Il n'y a ici que des pierres glaciales et un souffle chargé de douleurs qui se lève puis détale. Serait-ce là mon linceul ?
J'ai crié, marché sans discrétion, puis plus lentement, tapis ou au contraire bien en vue, rien. Pas un bruit, pas une seule émotion ou un espoir de vie. J'ai remarqué que les fenêtres, placées très haut, ne laissent entrer aucune lumière. Il n'y a ni candélabres ni torches, et pourtant je vois clair. Il n'y a que cette ouverture vers l'extérieur depuis la tour, au moins cinquante mètres au-dessus de la cour. Le sol en bas est noirci de la terrible empreinte. Il ne reste aucun arbre, aucune fleur, juste ces profondes marques d'agonie et de plaintes.
Je vais tenter encore de sortir d'ici. Dans toutes les pièces traversées, je n'ai trouvé que des décors vieillis, sans âme, comme figés par le passé, enfermés dans un rêve que je n'ai pas rêvé.
Je me repose parfois adossé à la muraille. J'entends nos rires d'enfant, nos amusements canailles. Je sens votre parfum aussi, qui m'enivre et me réjouit.
Je reviendrai Princesse. Tant qu'un souffle de vie anime ma raison, mon coeur aura la force pour me sortir de cette prison.
Mais quand ?
Que se passe-t-il vraiment ? J'erre dans ces couloirs depuis si longtemps que le jour est la nuit semblent se succéder en l'espace d'une seconde. Je suis seul. Il n'y a ici que des pierres glaciales et un souffle chargé de douleurs qui se lève puis détale. Serait-ce là mon linceul ?
J'ai crié, marché sans discrétion, puis plus lentement, tapis ou au contraire bien en vue, rien. Pas un bruit, pas une seule émotion ou un espoir de vie. J'ai remarqué que les fenêtres, placées très haut, ne laissent entrer aucune lumière. Il n'y a ni candélabres ni torches, et pourtant je vois clair. Il n'y a que cette ouverture vers l'extérieur depuis la tour, au moins cinquante mètres au-dessus de la cour. Le sol en bas est noirci de la terrible empreinte. Il ne reste aucun arbre, aucune fleur, juste ces profondes marques d'agonie et de plaintes.
Je vais tenter encore de sortir d'ici. Dans toutes les pièces traversées, je n'ai trouvé que des décors vieillis, sans âme, comme figés par le passé, enfermés dans un rêve que je n'ai pas rêvé.
Je me repose parfois adossé à la muraille. J'entends nos rires d'enfant, nos amusements canailles. Je sens votre parfum aussi, qui m'enivre et me réjouit.
Je reviendrai Princesse. Tant qu'un souffle de vie anime ma raison, mon coeur aura la force pour me sortir de cette prison.
Mais quand ?