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Imaginaire instant d'une aube réjouissante. Parfum de Soleil pur, sur les reflets du monde. J'ai le coeur explosé par ces tendres souffrances. J'ai l'âme sûre, éblouie par les regrets, les ondes. Dans une heure ou deux mon navire s'échouera, emporté par le fond, basculé par les vagues et l'écume, étourdi, morfond.
Etrange insistance du temps qui m'évapore. Sur le repos de mer, sans lumière et sans vie, j'imaginerai l'issue, le retour à l'atmosphère. Sans que rien ne compte plus, que mon ultime aveu, je serai seul. Hideux froid sans partage et hideuse harmonie ; des couleurs de ces fonds je renie l'importance, je sais ma démence et je me sais détruit.
En retour à ce ciel je n'impose que mon souffle. Je regarde cruel toute l'eau qui s'engouffre. Je sais que votre esprit vous conduit au-delà. Bien au loin de ma vie, de mes frileux tracas.
Je regrette tous mes mots à mesure qu'ils s'écrivent. Je ne vois que vos yeux, je ne veux plus survivre. Qu'à l'instant de mes cris s'oppose un éclat, un souvenir de vous et enfin, en deux pas, un chemin sur le sable qui longtemps nous guidera.
Etrange insistance du temps qui m'évapore. Sur le repos de mer, sans lumière et sans vie, j'imaginerai l'issue, le retour à l'atmosphère. Sans que rien ne compte plus, que mon ultime aveu, je serai seul. Hideux froid sans partage et hideuse harmonie ; des couleurs de ces fonds je renie l'importance, je sais ma démence et je me sais détruit.
En retour à ce ciel je n'impose que mon souffle. Je regarde cruel toute l'eau qui s'engouffre. Je sais que votre esprit vous conduit au-delà. Bien au loin de ma vie, de mes frileux tracas.
Je regrette tous mes mots à mesure qu'ils s'écrivent. Je ne vois que vos yeux, je ne veux plus survivre. Qu'à l'instant de mes cris s'oppose un éclat, un souvenir de vous et enfin, en deux pas, un chemin sur le sable qui longtemps nous guidera.
