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Vérité pesante ; assourdissante étreinte. De nos mots à moitié je ne cesse de me plaindre. Je ne veux plus de ces temps, où les yeux dans les yeux, nos âmes cachent nos coeurs, se repoussent, se frôlent... Réalité blessante ; agonie d'un avenir qui n'a aucun espoir. Te voir, te savoir vivre affiche dans mon miroir une image de fantôme qui rôde. Douleur qui me consume et nous construit de cendres, faisant de nos rencontres des instants de poussière.
J'hurle au temps qui passe ma colère. Je veux briser ce cercle qui enferme notre possibilité. Une autre possibilité. Celle d'un ardent désir décuplé par la vie, celle de jours sans fin et d'identiques nuits. Par delà nos existences, au firmament des rêves et des songes, à l'apogée de l'insouciance.
Mais le temps est venu de nous parler encore. Et encore sans aveu nous écouter parler. Moments d'intense vie, mais masqués par la vie... A choisir, tant pis, je les prends. Dans l'écrin de l'écrin d'un bijou fantastique, je glisserai le tout par un pouvoir magique.
Attaché au regret de ne pouvoir t'aimer, je garderai ce feu à jamais allumé.
J'hurle au temps qui passe ma colère. Je veux briser ce cercle qui enferme notre possibilité. Une autre possibilité. Celle d'un ardent désir décuplé par la vie, celle de jours sans fin et d'identiques nuits. Par delà nos existences, au firmament des rêves et des songes, à l'apogée de l'insouciance.
Mais le temps est venu de nous parler encore. Et encore sans aveu nous écouter parler. Moments d'intense vie, mais masqués par la vie... A choisir, tant pis, je les prends. Dans l'écrin de l'écrin d'un bijou fantastique, je glisserai le tout par un pouvoir magique.
Attaché au regret de ne pouvoir t'aimer, je garderai ce feu à jamais allumé.
