Joli matin, où le Soleil réchauffe. Un regard circulaire sur mon horizon, comme un étonnement d'être toujours ici. On peut poser des milliers de lignes qui racontent la même chose. On peut limiter sa réflexion à l'instant, aux signes, aux roses. Et alors ? rien n'a d'importance et ceux qui cherchent un sens on perdu l'essentiel. Il n'y a pas de sens. Il n'y a pas de justification qui vaille la peine. J'écris souvent que tout est déjà fini. Ce que je regrette le plus, c'est que rien pour moi n'a jamais commencé. Pour l'heure, deux époques. Celle où j'étais toujours en avance d'un bloc, où mes yeux étaient perdus dans l'azur d'un futur que rien n'annonçait. Et puis celle de ce matin, où je suis en retard d'un tourment, à vouloir le retour de ces moments d'espoirs. Comme si l'on m'avait refusé quelque chose. Comme un noir permanent.
A se livrer ainsi, caché derrières des mots, on se sait incompris, mais on s'espère rejoint, unis, pour quelques phrases à des malheurs égaux. Joli matin, où le Soleil repose.
A se livrer ainsi, caché derrières des mots, on se sait incompris, mais on s'espère rejoint, unis, pour quelques phrases à des malheurs égaux. Joli matin, où le Soleil repose.