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Lentement sur le monde, se pose un voile d'ombres. Un voile soyeux et doux, comme une couverture que l'on cherche en hiver pour guérir ses blessures et la morsure du froid. Lentement, dans mon âme, s'abaisse la pénombre. Un flot de lumière noire, comme on entre dans un rêve, glissade d'aventures et murmures d'effroi.
Lentement sur hier, je laisse finir mes larmes. Un souvenir de vous est comme une mince écharde. Elle aiguise au passage la terrible piqûre, elle se cache si bien dans mes pensées obscures, que le mal qu'elle fait est le sublime du bien.
Alors, de vous parler, je me revois encore. Alors, de me sourire, je vous implore encore.
Lentement sur demain, se pose une brume d'espoir. Tamisée et légère, comme une belle étole, elle apporte chaleur, douceur, et me console. Lentement, au pied du phare, se jettent mes bateaux chavirés, parés pour vous revoir.
Lentement, sur mon monde, se pose un voile de songes. Un voile soyeux et doux, comme une fine parure que l'on porte en hiver pour qu'une lueur pure me rapproche de toi.
Lentement sur hier, je laisse finir mes larmes. Un souvenir de vous est comme une mince écharde. Elle aiguise au passage la terrible piqûre, elle se cache si bien dans mes pensées obscures, que le mal qu'elle fait est le sublime du bien.
Alors, de vous parler, je me revois encore. Alors, de me sourire, je vous implore encore.
Lentement sur demain, se pose une brume d'espoir. Tamisée et légère, comme une belle étole, elle apporte chaleur, douceur, et me console. Lentement, au pied du phare, se jettent mes bateaux chavirés, parés pour vous revoir.
Lentement, sur mon monde, se pose un voile de songes. Un voile soyeux et doux, comme une fine parure que l'on porte en hiver pour qu'une lueur pure me rapproche de toi.
