Je cherche encore ton coeur à l'aube de ce matin. Je pensais vraiment, au défilé des heures, que tu me reviendrais. La nuit m'avait laissé ton visage et ton rire, ta robe aux fleurs jolies, comme un doux message caressé par la pluie. La nuit, également, dans son étrange passage, m'avait conté des rêves plus forts que nos mirages. Mais l'été n'est pas là, et je laisse lentement l'aube s'échapper, comme s'égraine au cadran l'espoir de ton arrivée. J'avais emprisonné au fond de ma douleur, tout ce qui pouvait ternir le Soleil de notre bonheur. Mais je cherche encore ton coeur à l'aube de ce matin...