Aller au contenu





Automne Deux mille onze

Posté par captaim, 15 octobre 2011 · 969 visite(s)

*




La fraîcheur de la nuit
Ne peut étreindre
La lumière qui nous lie

La mort à jamais obscure
Ne saurait contraindre
l'élan de joie pure

déchirer l'image qui vous happe
Et survoler la déroute
La faille par où l'esprit s'échappe
Est sans doute

Enfant terne d'occident
Il faut quitter la mesure
Et fils de l'instant
Filer droit dans l'azur


A l'heure du dernier avertissement
Nous dansons dans l'imaginal.




*


Source: Automne Deux mille onze



MÊME CHOSE

Touché par la lumière

le quartz se fait cascade.

Sur ses eaux flotte, enfant, le dieu.

Octavio Paz (OC11 139)



Clameur de l'indicible bouleversant.
Poésie suprasensible.
Merci captaim
hasia

Ma photo

Pour les enfants perdus

Notre monde est peut-être ,plus qu'il ne le pense,sauvé encore des barbaries de la masse et de la machine par le chant peu écouté des poètes.Tout croulerait-il sur notre terre,que les mots des poètes auraient encore le pouvoir de préserver la semence de vie,parce que quelqu'uns,au secret de leur coeur,recevant l'illumination de la présence,l'auront restituée avec reconnaissance,avec amour,à Celui qui la leur avait donné" Patrice de la Tour du Pin. "Si la pratique de l'alchimie revient à philosopher avec le feu,l'expérience poétique mène à ressentir,parler et vivre par le feu" Jean-Luc Maxence