Biographie De Francis Jammes
Pyrénéen d'origine bourgeoise né à Tournay le 2 décembre 1868, cet amoureux de la nature a le goût du rêve et de l'évasion déposé en lui, disait-il, par ses ancêtres qui avaient vécu aux Iles mais aussi par ses lectures de Jules Verne. Jeune entomologiste à douze ans, la science des insectes et de l'émerveillement le mène comme tout naturellement à la poésie.
Doux montagnard...
Il s'intéresse à Baudelaire à 18 ans, échoue au bac (après des études à Pau et à Bordeaux) mais n'en devient pas moins avoué dans une étude de notaire à Orthez. Doux montagnard préservé de la fièvre technique de la capitale, il envoie ses essais poétiques à la presse littéraire.
Au cours de sa vie, le poète qui crée son propre courant, le Jammisme (expression de mars 1897, parue dans le Mercure de France), côtoie de près ou de loin d'autres hommes de lettres, tels Mallarmé, Gide, Claudel, Cocteau, Mauriac, Valéry.
Une affection observatrice
Son secret de poète? C'est la fraîcheur du sentiment au milieu de la nature avec la naïveté de l'expression. Chez lui, tout est émotion, les saisons, les ambiances d'autrefois, le vieux village, le petit enfant malade, le vieux buffet de la salle à manger...
Il aime les bêtes d'une affection observatrice, dans le Deuil des Primevères (1901), il écrit une prière pour aller au paradis avec les ânes "J'irai, et je dirai aux ânes, mes amis: Je suis Francis Jammes et je vais au Paradis car il n'y a pas d'enfer au pays du bon Dieu. Je leur dirai: Venez, doux amis du ciel bleu..." Une autre de ses prières a été mise en musique par Brassens.
Converti au catholicisme en suivant la pente de son coeur, il en vient à une poésie plus dépouillée. Après De l'Angélus de l'aube à l'angélus du soir (1898) et le Deuil des Primevères, il rédige entre autres Clairières dans le Ciel (1905) puis les Géorgiques chrétiennes (1911).
Après une première histoire d'amour tragique, sept enfants issus de son mariage avec Geneviève Goedorp font la joie de son foyer. S'il n'entre pas à l'Académie, il rejoint le Paradis bleu ciel des poètes lors de la Toussaint 1938.
Sa fraîcheur, sa naïveté franciscaine, sa fantaisie font de Jammes un très grand poète lyrique.
Doux montagnard...
Il s'intéresse à Baudelaire à 18 ans, échoue au bac (après des études à Pau et à Bordeaux) mais n'en devient pas moins avoué dans une étude de notaire à Orthez. Doux montagnard préservé de la fièvre technique de la capitale, il envoie ses essais poétiques à la presse littéraire.
Au cours de sa vie, le poète qui crée son propre courant, le Jammisme (expression de mars 1897, parue dans le Mercure de France), côtoie de près ou de loin d'autres hommes de lettres, tels Mallarmé, Gide, Claudel, Cocteau, Mauriac, Valéry.
Une affection observatrice
Son secret de poète? C'est la fraîcheur du sentiment au milieu de la nature avec la naïveté de l'expression. Chez lui, tout est émotion, les saisons, les ambiances d'autrefois, le vieux village, le petit enfant malade, le vieux buffet de la salle à manger...
Il aime les bêtes d'une affection observatrice, dans le Deuil des Primevères (1901), il écrit une prière pour aller au paradis avec les ânes "J'irai, et je dirai aux ânes, mes amis: Je suis Francis Jammes et je vais au Paradis car il n'y a pas d'enfer au pays du bon Dieu. Je leur dirai: Venez, doux amis du ciel bleu..." Une autre de ses prières a été mise en musique par Brassens.
Converti au catholicisme en suivant la pente de son coeur, il en vient à une poésie plus dépouillée. Après De l'Angélus de l'aube à l'angélus du soir (1898) et le Deuil des Primevères, il rédige entre autres Clairières dans le Ciel (1905) puis les Géorgiques chrétiennes (1911).
Après une première histoire d'amour tragique, sept enfants issus de son mariage avec Geneviève Goedorp font la joie de son foyer. S'il n'entre pas à l'Académie, il rejoint le Paradis bleu ciel des poètes lors de la Toussaint 1938.
Sa fraîcheur, sa naïveté franciscaine, sa fantaisie font de Jammes un très grand poète lyrique.
