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Biographie De Théodore De Banville



Théodore de Banville (1823-1891)

Ce poète adepte de la pureté formelle de l’art poétique est un 14 mars (1823, à Moulins) et mort un jour avant (13 mars 1891, à Paris) ! Il a fait ses études à Paris.
Dès son plus jeune âge, il se passionne pour le spectacle et la poésie, encouragé par Victor Hugo et Théophile Gautier. Il publie son premier recueil en vers en 1842 « Les Cariatides », suivent en 1846 « Les Stalactites ».

Perfection des vers
Dans ses œuvres, il s’oppose à la nouvelle poésie réaliste et professe un amour exclusif de la beauté. L’artiste doit être un ouvrier en attendant l’extase. Il est assurément, de tous les poètes du XIXème siècle, celui qui le plus joué avec toutes les richesses de la poésie française : perfection et charmes de ses vers, bonheur et trouvailles de ses évocations. Il refuse le lyrisme facile et volontiers larmoyant d’un bas romantisme qui privilégierait le débordement flou des épanchements individuels au détriment de la technique : style, mètres, mots et rimes.
Il a influencé les poètes de son temps, tels Mallarmé, Leconte de Lisle, Verlaine, Daudet, Coppée, Mendès, qu’il connaissait personnellement. Il a même accueilli chez lui Arthur Rimbaud en 1871.

L’art du pantoum
.Méprisant une certaine poésie officielle et commerciale, il excelle dans l’art du pantoum, dont il donne une définition magnifique dans son « Petit traité de poésie française », paru en 1872, qui marque une certaine rupture avec le Symbolisme. Ainsi, par exemple, dans « La Montagne », les « mille oiseaux » qui « chantent, querelleurs », dans le second vers de la première strophe, se retrouvent-ils dans le premier vers de la seconde strophe…
Son poème symbolique « Le Saut du tremplin », issu des « Odes funambulesques » qui lui apportent la consécration en 1857, en même temps que ses « Odelettes », a le mérite de ménager, avec art, la transition entre le métier de clown et celui de poète : « Enfin, de son vil échafaud, le clown sauta si haut, si haut, qu’il creva le plafond de toile, au son du cor et du tambour, et, le cœur dévoré d’amour, alla rouler dans les étoiles »…

Le Parnasse
Figure importante du monde littéraire, il est en 1850 critique dramatique du Pouvoir et du National en 1869. Il est également le membre le plus écouté de la Revue fantaisiste en 1861.
Il est, sinon le, au moins un des pères du Parnasse, ce mouvement privilégiant la « pureté formelle de l’acte poétique », à la « manière grecque ». En 1867, il publie « Les exilés », recueil qu’il dédie à sa femme Marie Elisabeth Rochegrosse (épousée en 1866) et qu’il considère comme le meilleur de son œuvre…

Image IPB
Carte du monde des poètes



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