Partir - poème de Yvon Le Men
Partir
Sil vient sauras-tu le prendre le navire annoncé par les cinq océans
Sil vient sauras-tu lennoblir ce bateau
Décroche un croissant de lune
Et voici une coque longue et fine comme une goélette
Taille quelques rayons de soleil
Et voilà un fier trois-mâts qui relève la tête
Saisis une étoile filante en vol
Et tiens bon la barre aux cinq épines de lumière
Déchire la queue dune comète
Et mets toutes voiles de feu dehors
Vers le nord
Au pays des couleurs bleues où la neige est blanche
Où les troupeaux de rennes traversent les vallées qui descendent dans les fjords
Nous donnant la mer à la bouche
Vers le nord où vagabondent les poésies
Qui nous entraînent dans les pays du beau et du bon ()
In À lentrée du jour ,1984, poème en cinq chants et un écho, dans Le jardin des tempêtes, 2000, p.100, extrait
Sil vient sauras-tu le prendre le navire annoncé par les cinq océans
Sil vient sauras-tu lennoblir ce bateau
Décroche un croissant de lune
Et voici une coque longue et fine comme une goélette
Taille quelques rayons de soleil
Et voilà un fier trois-mâts qui relève la tête
Saisis une étoile filante en vol
Et tiens bon la barre aux cinq épines de lumière
Déchire la queue dune comète
Et mets toutes voiles de feu dehors
Vers le nord
Au pays des couleurs bleues où la neige est blanche
Où les troupeaux de rennes traversent les vallées qui descendent dans les fjords
Nous donnant la mer à la bouche
Vers le nord où vagabondent les poésies
Qui nous entraînent dans les pays du beau et du bon ()
In À lentrée du jour ,1984, poème en cinq chants et un écho, dans Le jardin des tempêtes, 2000, p.100, extrait