4 réponses à ce sujet

[Jped]

corps inertes, corps noirs
dressés sur des terres blêmes
pendant les mois d'hiver,

 

visités par les seuls corbeaux
nichant dans les creux des arbres
du bord des routes,

comme dans les paysages glacés
de Bruegel l'Ancien

 

 

craquant dans tous leurs plis
au printemps,
d'une sève débordante,

 

avant le raz de marée
du feuillage étendant ses pampres
au-dessus des  plaines

 

en un grand océan vert,

 

d'où naîtront les grappes futures.

[M. de Saint-Michel]

Renouveau, palingénésie, résurrection : la nature nous enseignerait-elle l’espérance?

[M.KISSINE]

la fin m'est majestueuse

merci pour ce partage, qui va droit au coeur

[Jped]

Renouveau, palingénésie, résurrection : la nature nous enseignerait-elle l’espérance?

C’est vrai, la nature a quelque chose d’orphique, que nous ressentons tous, et encore plus fort au printemps.

 

Je suis heureux que mon modeste texte ait pu servir d’amorce à cette belle réflexion.

 

Ce sont les Chinois, je crois, qui disent que les pensées sont des oiseaux aux ailes repliées, toujours prêts à prendre leur envol.

la fin m'est majestueuse

merci pour ce partage, qui va droit au coeur

 

Merci pour votre lecture et votre empathie.

[patricia moles]

Comme vous je suis sensible au contraste entre l'hiver et ses arbres aux cheveux de dentelles noires, ( et Bruegel est vraiment le peintre qu'il convient de cite ) et l'heure soudaine des prunus en fleurs et des chatons de saules ...C'est tout simplement de la folie !

Amicalement

Patricia.