Il me souvient...

L'Amour, blême et intact dans son grossier cercueil
Semble un peu plus abject après chaque seconde,
Même si pour sauver notre histoire, ma blonde,
J'ai lavé de mes sangs son livide linceul.

Te souvient-il encore après quinze ans de deuil
De notre fugue aimante au delà du vieux monde,
Quand aux levants brumeux que la jeunesse inonde
Nous n'osions nous toucher, tout timides d'orgueil ?

Sache bien, mon amour, que moi il me souvient
De cet heureux passé que l'absence entretient,
De ton oeil, de ta peau, ta voix, de ton haleine...

Notre idylle est finie, et je le sais pour sûr ;
Mais laisse-moi gratter ce menu coin d'azur
Où s'évader tantôt de la mort et la peine.

Idiotèque

Bonsoir idiotéque

J’étais ravi de lire votre poème, il est très joli,
Je préfère le commenter avec cette citation :
Citation :
S'il y a un amour pur et exempt du mélange de nos autres passions, c'est celui qui est caché au fond du cœur, et que nous ignorons nous-mêmes.

Amicalement
Allaoua

Bonsoir idiotéque

J’étais ravi de lire votre poème, il est très joli,
Je préfère le commenter avec cette citation :
Citation :
S'il y a un amour pur et exempt du mélange de nos autres passions, c'est celui qui est caché au fond du cœur, et que nous ignorons nous-mêmes.

Amicalement
Allaoua

Bonsoir Allaoua,
Merci pour cette belle citation ; l'amour le plus pur est bien celui qui est caché, il faut savoir creuser en son sein pour le découvrir et essayer de le mettre en pratique.
Amicalement,
Idiotèque

Bonjour Idiotèque,

L'amour perdu est un vivier d'inspiration, j'ai aimé ton poème mais je me suis perdu en chemin je ne sais pas trop pourquoi c'est peut être moi qui fait des bugs neurologiques

Bien à toi.

Bonjouir Idiotèque...

Tes mots sont touchants...
Une douce mélancolie ruisselle...
j'ai été bercée par la tendre nostalgie que tu nous as fait partager...

Merci..

Amitiés
Estelle

Bonjour Idiotèque,

L'amour perdu est un vivier d'inspiration, j'ai aimé ton poème mais je me suis perdu en chemin je ne sais pas trop pourquoi c'est peut être moi qui fait des bugs neurologiques

Bien à toi.

Bonjour Utopie !
Merci pour ta lecture il est vrai que je jongle un peu avec les sujets entre chaque strophe... Ceci peu expliquer ta perte en chemin ! bon j'essaie de m'expliquer plus clairement : dans le premier quatrin, je parle de la mort de l'amour (cercueil, linceul, etc). Second quatrin : souvenirs de l'amour encore en vie. Premier tercet : en substance "moi je me souviens de tout cela". Et dans le dernier tercet, je (lui) demande de me laisser rêver.
Ouais maintenant que je me relis, c'est pas évident-évident... J'ai tendance à penser que le lecteur est dans ma tête. Heureusement qu'il n'y est pas d'ailleurs
Bien à toi,
Idiotèque

Bonjouir Idiotèque...

Tes mots sont touchants...
Une douce mélancolie ruisselle...
j'ai été bercée par la tendre nostalgie que tu nous as fait partager...

Merci..

Amitiés
Estelle

Estelle,
Heureux que la nostalgie de ce poème t'aie touchée. C'est vrai qu'il n'est pas joyeux-joyeux, mais bon s'il est déjà un petit peu touchant-touchant, c'est pas mal
Bien à toi,
Idiotèque

Bonsoir Idiotèque



Mais laisse-moi gratter ce menu coin d'azur
Où s'évader tantôt de la mort et la peine.
beaux comme un cri doux

Bonsoir Idiotèque



Mais laisse-moi gratter ce menu coin d'azur
Où s'évader tantôt de la mort et la peine.
beaux comme un cri doux

B'soir sympa !
j'aime ta description, un cri doux, oxymorique et tellement vrai...
Merci
Idiotèque

B'soir sympa !
j'aime ta description, un cri doux, oxymorique et tellement vrai...
Merci
Idiotèque

tu te souviens pas ou quoi c'est toi qui a dit ça moi j'ai repeter uniquement

Citation (Idiotèque @ Jul 2 2009, 06:29 PM) B'soir sympa !
j'aime ta description, un cri doux, oxymorique et tellement vrai...
Merci
Idiotèque
tu te souviens pas ou quoi c'est toi qui a dit ça moi j'ai repeter uniquement

Alzheimer, mon pauvre ami, alzheimer...

Merci d'avoir éclairer ma lanterne, tu m'as donner le manuel d'emploi, je pense que j'aurai du comprendre par moi-même.

Bien à toi.

L'Amour, blême et intact dans son grossier cercueil
Semble un peu plus abject après chaque seconde,
Même si pour sauver notre histoire, ma blonde,
J'ai lavé de mes sangs son livide linceul.

Te souvient-il encore après quinze ans de deuil
De notre fugue aimante au delà du vieux monde,
Quand aux levants brumeux que la jeunesse inonde
Nous n'osions nous toucher, tout timides d'orgueil ?

Sache bien, mon amour, que moi il me souvient
De cet heureux passé que l'absence entretient,
De ton oeil, de ta peau, ta voix, de ton haleine...

Notre idylle est finie, et je le sais pour sûr ;
Mais laisse-moi gratter ce menu coin d'azur
Où s'évader tantôt de la mort et la peine.

Idiotèque

Bonjour Idiatèque, très bon et prenant sonnet dans toute la musicalité de ses vers et de sa rythmique . Charmante nostalgie amoureuse

Bonjour Idiatèque, très bon et prenant sonnet dans toute la musicalité de ses vers et de sa rythmique . Charmante nostalgie amoureuse

Merci Sahel heureux que ce sonnet t'aie plus.
En espérant te relire,
Idiotèque