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Brûlé par l'énorme lumière Irradiant du ciel caillé, Stupéfait, recroquevillé, Hâlé, sali par la poussière,
Le pauvre paysage mort Se ranime à l'heure nocturne, Et puis, murmurant taciturne, Extasié, rêve et s'endort.
La bonne ombre le rafraîchit ; Et toute propre resurgit Sa mélancolique peinture.
Avec l'aurore se levant, La rosée, au souffle du vent, Pleure pour laver la nature.
Paysages et paysans
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