Après un si joyeux festin, Zélés sectateurs de Grégoire, Mes amis, si, le verre en main Nous voulons chanter, rire et boire, Pourquoi s'adresser à Bacchus ? Dans une journée aussi belle Mes amis, chantons en ' chorus ' A la tendresse maternelle. (Bis.)
Un don pour nous si précieux, Ce doux protecteur de l'enfance, Ah ! c'est une faveur des cieux Que Dieu donna dans sa clémence. D'un bien pour l'homme si charmant Nous avons ici le modèle ; Qui ne serait reconnaissant A la tendresse maternelle ? (Bis.)
Arrivetil quelque bonheur ? Vite, à sa mère on le raconte ; C'est dans son sein consolateur Qu'on cache ses pleurs ou sa honte. Aton quelques faibles succès, On ne triomphe que pour elle Et que pour répondre aux bienfaits De la tendresse maternelle. (Bis.)
Ô toi, dont les soins prévoyants, Dans les sentiers de cette vie Dirigent mes pas nonchalants, Ma mère, à toi je me confie. Des écueils d'un monde trompeur Écarte ma faible nacelle. Je veux devoir tout mon bonheur A la tendresse maternelle. (Bis.)
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