Doistu n'avoir, un jour, qu'un vol de fainéant, Comme un oiseau lassé d'une course inutile ? Irastu, quand il faut pour te rendre fertile Des ans par millions, en un jour au néant ?
Saistu la profondeur de l'espace béant ? Le temps qui nous détruit, estce qu'il te mutile ? Et la vie et la mort, sur ton champ qui scintille, Verrontelles la fin de leur combat géant ?
Le sourire du ciel ne cesse de descendre Sur tes espoirs naissants et sur ta tiède cendre ... N'estu pas un berceau ? N'estu pas un bûcher ?
Soufflez, vents du printemps ! fleurs, versez vos aromes ! Nous vivons du mystère, et dans les divins dômes Le rêve de ce monde ira toujours jucher.
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