|
Amour, taistoi, mais prends ton arc ; Car ma biche belle et sauvage, Soir et matin, sortant du parc, Passe toujours par ce passage.
Voici sa piste, ô la voilà ! Droit à son coeur dresse ta vire, Et ne faux point ce beau couplà, Afin qu'elle n'en puisse rire.
Hélas ! qu'aveugle tu es bien ! Cruel, tu m'as frappé pour elle. Libre elle fuit, elle n'a rien ; Mais las ! ma blessure est mortelle.
|
Voir tous les poèmes de JEAN VAUQUELIN DE LA FRESNAYE
0 commentaire(s)