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Aux naturalistes et mecreans
Poème de GUY LE FEVRE DE LA BODERIE












Comme le beau Soleil de sourgeon perennel
Dardant son ray subtil penetre une verriere
Sans le verre casser, et sans que sa lumiere
Il retranche d'avec son pur rayon isnel :

Ainsi nous envoya Dieu le Pere eternel
Son Verbe et sa splendeur dedans la Vierge entiere,
Sans fendre son Christal ni rompre sa barrière,
Et sans se separer du sourgeon paternel.

Vous qui ne donnez foy à la sainte ecriture,
Remerquez ce mystere au livre de Nature :
Ouvres les yeux de l'Ame afin d'apercevoir

Le Soleil du soleil qui dans les coeurs veut naistre :
Et n'attribuez plus au serviteur qu'au maistre :
Puissant doit estre cil qui donne à tous pouvoir.





L'Encyclie des secrets de L'Eternité






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