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Triste exilé, qu'il te souvienne Combien l'avenir était beau, Quand sa main tremblait dans la tienne Comme un oiseau,
Et combien ton âme était pleine D'une bonne et douce chaleur, Quand tu respirais son haleine Comme une fleur !
Mais elle est loin, la chère idole, Et tout s'assombrit de nouveau ; Tu sais qu'un souvenir s'envole Comme un oiseau ;
Déjà l'aile du doute plane Sur ton âme où naît la douleur ; Et tu sais qu'un amour se fane Comme une fleur.
L'exilée
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