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Douce plage où naquit mon âme ; Et toi, savane en fleurs Que l'Océan trempe de pleurs Et le soleil de flamme ;
Douce aux ramiers, douce aux amants, Toi de qui la ramure Nous charmait d'ombre, et de murmure, Et de roucoulements ;
Où j'écoute frémir encore Un aveu tendre et fier Tandis qu'au loin riait la mer Sur le corail sonore.
Contrerimes
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