Aller au contenu

 

  (Consulter la liste complète des poèmes)

  (Voir tous les poètes)



- - - - -

Il estoit bien seant que ce corps veritable
Poème de ANTOINE FAVRE












Il estoit bien seant que ce corps veritable,
Qui fut le vestement du grand verbe incarné
Fust conceu d'un pur sang sainctement façonné
D'une qui ne se vist d'aucun peché coulpable.

Il estoit bien seant, qu'à ce saint corps mourable
Mort en fin pour ceux là pour lesquels il fut né
Par un juste, et sainct homme un tombeau fut donné,
Neuf et net qui ne fut qu'à la mort effroyable.

C'est aux divins honneurs de ceste humanité,
Qu'appartient le respect de toute saincteté.
Si le sang, si la chair, si le tombeau l'advouë,

Que serace de moy, miserable pecheur,
Qui l'ose recevoir sans espurer ce coeur
Vieil sepulchre blanchy, plein de vers et de bouë.





Les Entretiens spirituels






Voir tous les poèmes de ANTOINE FAVRE






0 commentaire(s)