|
Ja le matin, qui l'univers redore, De franges d'or et de perles s'ornoit, Et doucement tout en roses tournoit Le char serein de l'Indienne aurore.
Las ! le souci qui sans fin me devore Aucun espoir de paix ne me donnoit : Plutôt le jour alors me ramenoit Mille tormens, et mille mors encore,
Quand derrier' moi, au bout d'un gai preau, Ma nymphe émeut un orient nouveau, Qui eclaira mes nocturnes angoisses.
Pardonnesmoi, ô vous, celestes Dieux : Luire la vi, de corps, de front et d'yeux, Plus belle encor que ne sont voz Deesses.
L'Amalthée
|
Voir tous les poèmes de MARC CLAUDE DE BUTTET
0 commentaire(s)