|
A cette heure, elle n'est sensible, La grande cascade du roc, Qui par son tonnerre d'un bloc, La nuit la rend toute invisible.
Et, pourtant, sa rumeur compacte Décèle son bavement fou, Sa chute à pic, en cassecou, Son ruement lourd de cataracte.
Un instant, l'astre frais et pur Écarte son nuage obscur, Comme un oeil lève sa paupière ;
Et l'on croit voir, subitement, Crouler des murs de diamant Dans un abîme de lumière.
Paysages et paysans
|
Voir tous les poèmes de MAURICE ROLLINAT
0 commentaire(s)