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Aux coups de feu la mouette N'a pas changé de chemin, Et sa brune silhouette Sur le ciel rose et carmin Se découpe nette.
Par le seul appui du vent Majestueuse elle plane, Puis doucement, doucement, Dans la brume diaphane S'incline en avant :
Et glisse de telle sorte, Qu'elle va choir où l'on voit L'horizon fermer sa porte. Elle baisse, baisse et choit. La mouette est morte.
Recueil : Les forces
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