Laisse couler mes pleurs tendres sur ton visage. Boisles, je suis ta soeur humaine dans la vie, Le sang coule en ma chair pour être ta pâture Et l'amour de la créature M'a pour jamais vers toi, ô mon frère, inclinée. Quel intime frisson de chair nous réunit, Quelle nudité d'âme et de chair nous assemble, Ô toi seul devant qui je demeure plus nue Qu'au jour de ma naissance ignorante et naïve.
0 commentaire(s)