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Larmes aux fleurs suspendues, Larmes de sources perdues Aux mousses des rochers creux ;
Larmes d'automne épandues, Larmes de cors entendues Dans les grands bois douloureux ;
Larmes des cloches latines, Carmélites, Feuillantines... Voix des beffrois en ferveur ;
Larmes, chansons argentines Dans les vasques florentines Au fond du jardin rêveur ;
Larmes des nuits étoilées, Larmes de flûtes voilées Au bleu du pare endormi ;
Larmes aux longs cils perlées, Larmes d'amante coulées Jusqu'à l'âme de l'ami ;
Gouttes d'extase, éplorement délicieux, Tombez des nuits ! Tombez des fleurs ! Tombez des yeux !
Et toi, mon coeur, sois le doux fleuve harmonieux, Qui, riche du trésor tari des urnes vides, Roule un grand rêve triste aux mers des soirs languides.
Au jardin de l'infante
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