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Ta pâle chevelure ondoie  Parmi les parfums de ta peau Comme folâtre un blanc drapeau Dont la soie au soleil blondoie.
  Las de battre dans les sanglots L'air d'un tambour que l'eau défonce, Mon coeur à son passé renonce Et, déroulant ta tresse en flots,
  Marche à l'assaut, monte,  ou roule ivre Par des marais de sang, afin De planter ce drapeau d'or fin Sur ce sombre château de cuivre
   Où, larmoyant de nonchaloir,  L'Espérance rebrousse et lisse  Sans qu'un astre pâle jaillisse  La Nuit noire comme un chat noir. 
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