Le poète ne se plaint pas de la mort prochaine...
Poème de CATULLE MENDÈS
|
à cause du souvenir de sa première chanson d'amour
J'ai chanté comme Chérubin Pour les beaux yeux de ma marraine ! Plus heureux qu'un page de reine En mon émoi de coquebin,
N'espérant, ingénu bambin, Que d'être frôlé de sa traîne, J'ai chanté comme Chérubin Pour les beaux yeux de ma marraine.
Plus noir que diacre ou rabbin, Qu'importe qu'en le pâle frêne Près de ma couche souterraine Croasse bientôt le corbin... J'ai chanté comme Chérubin !
La grive des vignes
|
Voir tous les poèmes de CATULLE MENDÈS
0 commentaire(s)