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Le veau d'or
Poème de LÉON-PAMPHILE LE MAY












Moïse, agenouillé sur le mont Sinaï,
Plus haut que les rochers où l'aigle pend son aire,
Reçoit devant le ciel, aux éclats du tonnerre,
La table de la loi des mains d'Adonaï.

Par un souffle infernal se sent tout envahi
Le peuple qui l'attend. Ingrat et mercenaire,
Il façonne un veau d'or, l'exalte et le vénère,
Au mépris du Dieu bon qu'il a cent fois trahi.

Saisi d'une ire sainte, à cet aspect, Moïse
Jette sur le sol dur la table qui se brise,
Prend le glaive et punit Israël consterné.

O Juif ! une autre loi descend d'une autre cime,
Mais tu vois au fourreau le glaive qui décime,
Et devant le veau d'or tu restes prosterné.





Les goutelettes






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