| 
    
Ce bon vieux pont, sous ses trois arches,  En a déjà bien vu de l'eau  Passer verte avec du galop  Ou du rampement dans sa marche.
  Il connaît le pas, la démarche  De l'errant qui porte un ballot,  Du petit berger tout pâlot  Et du mendiant patriarche.
  Au creux de ce profond pays,  Entre ces grands bois recueillis  Où l'ombre humide a son royaume,
  Le jour, à peine estil réel !... Le soir, sous l'oeil rouge du ciel,  Il devient tout à fait fantôme. 
 Paysages et paysans
 
 
 
 
 | 
  
Voir tous les poèmes de MAURICE ROLLINAT
 
    
    
				
			 
			
						
		
0 commentaire(s)