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Maintenant, je suis malheureux De rencontrer ces fleurs clochettes A bords dentelés, violettes, Sur les talus des chemins creux.
Et pourtant ces douces fluettes Sont encor dans leur coin frileux, Le perchoir des papillons bleus Qui s'en font des escarpolettes.
Mais qu'importe ! La canicule Tire à sa fin. L'été recule... Et, pour l'oreille de mon coeur
Inquiet et pronostiqueur, A petits tintements moroses Ces fleurs sonnent le glas des choses.
Paysages et paysans
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