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J'aime les grottes où la torche Ensanglante une épaisse nuit, Où l'écho fait, de porche en porche, Un grand soupir du moindre bruit.
Les stalactites à la voûte Pendent en pleurs pétrifiés Dont l'humidité, goutte à goutte, Tombe lentement à mes pieds.
Il me semble qu'en ces ténèbres Règne une douloureuse paix ; Et devant ces longs pleurs funèbres Suspendus sans sécher jamais,
Je pense aux âmes affligées Où dorment d'anciennes amours : Toutes les larmes sont figées, Quelque chose y pleure toujours.
Les solitudes
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