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Mon Du Pont Bellenger, ô que vous fûtes sage
Poème de JEAN VAUQUELIN DE LA FRESNAYE












Mon Du Pont Bellenger, ô que vous fûtes sage
D'avoir votre pays quitté pour quelque temps !
Depuis votre départ cent mille mal contents
Ont la France rempli d'une cruelle rage.

France, qui devient or' comme un désert sauvage
Par la barbare main de tant de combattants,
Les frères en leur sang leurs mains ensanglantant,
Contre leur mère encor exercent leur outrage.

Ô Saint Louis, reviens cette honte venger ;
Puisqu'on n'empêche point les Grands de l'outrager,
Rappelons les esprits de nos grands Charlemagnes !

Mais qu'en estil besoin ? Ô France, il suffira,
Quand ton roi, pour vengeurs, les siens appellera,
Les siens qui peuvent plus que toutes les Espagnes.












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