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Ô beau rosier du Paradis, Beau rosier aux milliers de roses, Qui dans les parfums resplendis, Et dans la lumière reposes ;
Ô beau rosier du jardin clos, Beau rosier aux roses altières, Qui sur l'herbe étends les réseaux Que font tes Ombres familières ;
Au tour de qui, toutes tremblantes, De l'Occident à l'Orient, Ces humbles et douces servantes Glissent et tournent lentement,
Jusques à l'heure solennelle Où la nuit, à pas clandestins, Étendant ses voiles sur elles, Les confond toutes dans son sein.
La chanson d'Eve
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