|
Plus riche assez que ne se montrait celle Qui apparut au triste Florentin, Jetant ma vue au rivage latin, Je vis de loin surgir une nacelle :
Mais tout soudain la tempête cruelle, Portant envie à si riche butin, Vint assaillir d'un aquilon mutin La belle nef des autres la plus belle.
Finalement l'orage impétueux Fit abîmer d'un gouffre tortueux La grand richesse à nulle autre seconde.
Je vis sous l'eau perdre le beau trésor, La belle nef, et les roches encor, Puis vis la nef se ressourdre sur l'onde.
Les antiquités de Rome
|
Voir tous les poèmes de JOACHIM DU BELLAY
0 commentaire(s)