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Quelles obscuritez, quels importuns nuages
Poème de ANTOINE FAVRE












Quelles obscuritez, quels importuns nuages
Vont de mon ame, helas, le jour obscurcissant !
Son Soleil n'y luit plus, et le teint palissant
De la lune n'y rend que frayeur, et qu'ombrages.

Il ne luy suffit pas qu'ell' ait perdu tels gaiges
De l'amour de son Dieu qui la va delaissant,
De son oeil chassieux le trait s'afoiblissant
D'un tel aveuglement ne prevoit les dommages.

Nuls feux elle ne voit que ces petits brillants
Qui les fleuves la nuict vont la rive emaillants,
Pour perdre dans les eaux ceux que la flamme attire.

Ô Dieu renluy la veuë, et le Soleil plus clair,
Si la nuë te plaist, donneluy pour esclair
Ta colonne de feu, pour à toy me conduire.





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