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Tu vins vers moi par les vallées  Où s'effeuillaient les azalées,  O soeur des heures en allées !
  Ta toison était de couleur  Rousse, et ta bouche de douleur  Pareille à la mort d'une fleur.
  Tes yeux semblaient des cieux d'automme  Où le dernier orage tonne,  Mélancolique et monotone.
  Ta voix chantant la mort d'un roi  Fut toute la femme pour moi,  Fol alors en quête de foi.
  Et ces lèvres d'enfant mauvaise Que seul le sang d'Amour apaise Qu'ontelles dit qu'il faut qu'on taise ?
  Ah ! rien, sinon qu'Amour est mort  Sur notre seuil de mal abord  Où sourit le masque du Sort :
  Je me souviens qu'en les vallées  Tombaient les fleurs des azalées,  Au cours des heures en allées. 
 Petits poèmes d'automne
 
 
 
 
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