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Une rencontre
Poème de LÉON-PAMPHILE LE MAY












Rome pour tout un jour dépouille son air morne.
Escorté de consuls, de femmes, de valets,
Néron, vêtu de pourpre, a quitté son palais,
Et le peuple ébloui l'acclame et le flagorne.

Un vieillard voulait voir. Monte sur cette borne,
Lui dit en le haussant un joueur d'osselets ;
Mais ses yeux sont chargés de foudre, éviteles ;
Courbe tes cheveux blancs quand sonnera la corne.

Le cortège parut ; une clameur jaillit.
Le vieillard resta droit, et Néron tressaillit
Sous le brûlant rayon de sa lourde paupière.

Cet homme, un étranger, c'était l'apôtre Pierre.
Il vient avec la croix, sans science et sans arts,
Pour la donner au Christ, prendre Rome aux Césars.





Les goutelettes






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