Vous qui sans corps, Démons, errez en France, Laissez ici reposer doucement Vos membres froids, et chez vous maintenant Courez pour voir le deuil de votre absence.
Allezy donc, invisibles, je pense Que vous verrez celuici, son enfant, L'autre sa femme, en un noir vêtement, Offrir à Dieu pour votre délivrance :
Disant adieu à tous vos domestiques, Vous reviendrez trouver vos corps étiques, Prendre congé de vos yeux endormis.
Étant guidés des pâles filandières Vous passerez les mortelles rivières, Vengés d'Amour, et de vos ennemis.
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