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Vital D'audiguier De La Menor




Poèmes de cet auteur disponibles à la lecture :

Faire l'amour alors qu'il me défait


D' AUDIGUIER DE LA MENOR
Naissance : 1569
Deces: 1624
Pays: FRANCE


Biographie de VITAL D'AUDIGUIER DE LA MENOR :

Son père, Durand d’Audiguier, avait, dans la magistrature, une place qu’il lui résigna. Il en exerça les fonctions jusqu’en 1590. Son attachement à la cause du roi lui fit souvent courir des dangers, et même il fut blessé par de soldats du parti des ligueurs, en deux occasions. Ce fut à cette époque que d’Audiguier entra dans la carrière militaire. Il fit plusieurs campagnes, se trouva à on grand nombre d’affaires, et, quoiqu’il eût du courage et qu’il cherchât toutes les occasions de se distinguer, il n’obtint aucun avancement. La paix lui permettant de se retirer, il vint demeurer à Paris, où il se lia d’amitié aux les plus beaux esprits du temps. Son éducation n’avait pas été négligée et il ne manquait lui-même ni d’esprit, ni de goût. Comme il s’aperçut que tous ceux qui faisaient des vers obtenaient facilement l’entrée des meilleures maisons, il se mit à en composer. Il n’était pas poète et il n’attachait pas une très grande importance à ses vers aussi ne se pressait-il pas de les recueillir. Des malheurs qui lui arrivèrent, achevant de le ruiner, l’obligèrent de se faire une ressource de sa plume. Ce fut alors qu’il se mit à faire des traductions de l’espagnol. Elles eurent, la plupart, du succès et l’Académie, en 1658, les désigna parmi les ouvrages les mieux écrits qu’il y eût en français. Elles n’ont perdu, par la suite, leur réputation parce qu’il en a été fait de meilleures depuis. Sa traduction des Nouvelles de Cervantes et celle des Aventures de Lazarille de Tormes, ont été réimprimées le plus souvent. Il a traduit aussi les Travaux de Persiles et de Sigismonde, de Cervantes, 1626, in-8°. Le Vrai et ancien usage des duels, Paris, 1617, in-8°, est un livre curieux, et qui, au jugement de Bayle, n’est pas indigne de conserver une place dans les bibliothèques. Ses poésies ont été imprimées en 1606 et en 1614 et réimprimées en partie dans les recueils du temps. On ne peut fixer d’une manière précise l’époque de sa mort que les uns la placent, en 1625, Bayle, en 1650, et d’autres en 1634, mais on s’accorde à dire qu’il fut assassiné quoique, d’après Guillaume Colletet, non dans un tripot mais dans la maison d’une Présidente qu’il ne nomme pas. Barbier, dans son Examen critique et complément des Dictionnaires historiques, 1820, a analysé, p. 55, la vie de D’Audiguier écrite par G. Colletet et a donné la Bibliographie complète de ses œuvres en prose et en vers. Vital d’Audiguier a été confondu avec son neveu, prénommé Pierre, et on leur a attribué indifféremment les mêmes ouvrages. II y a eu aussi un Henri d’Audiguier, sieur de Mazet, avocat-général de la reine-mère, en 1662 celui-ci n’est connu que par des corrections à la traduction d’Héliodore, par Montlyard, 1626, 1618, in-8°, et par une mauvaise brochure in-4°, contre Mézeray, qui a pour litre le Censeur censuré, adressé au sieur Sandiricourt (Fr. Eud. de Mézeray), auteur d’un libelle, intitulé: le Censeur du temps.



Bibliographie de VITAL D'AUDIGUIER DE LA MENOR :

les Amours de Lysandre et de Caliste les Amours d’Aristandre et de Cléonice Le Vrai et Ancien Usage des duels, 1617, ouvrage cité avec éloge par Pierre Bayle.



En savoir plus (source : wikipedia)




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