Coulisses hivernaux
Les blessures qui ne se soignent plus
Les refrains qui n'en finissent plus de revenir,
Les mots, les phrases que l'on voudrait dire
L'espoir en lequel on croyait et qu'on a perdu.
L'hiver les recouvre pour un temps,
Ils ne comprennent pas et bouillonent d'avantage
Ils oublient de disparaître, ne savent plus être sages
Se perdant en courbant, flânant ...
Chaque blessure nouvelle ôte une partie de soi
Et les voix de l'espérance s'éloignent encore,
Tandis que l'on perd la notion du dehors
Et qu'on l'on ferme sur soi la grille de la joie.
L'artiste a finit son éloge,
Les applaudissements, ils ne le comprennent pas encore
Qu'ils ne le reverront pas et que le sort
L'enferme à tout jamais dans sa loge.
Les rides disparâtes envoûtent à nouveau son visage
Ses yeux bleus lancent des flammes infernales
Alors que dans son dernier rôle fatal
La comédie de toute une vie va ravaler sa rage.
Il n'a plus rien que des bribes de personnage
Celui qu'il était le temps l'a gardé
Et chaque hiver en a pris pour l'achever
Pour que, peu à peu, envers lui, il devienne sauvage.
Les blessures que l'on a pas soignées,
Les refrains qui se sont lus
Les mots, les phrases, que l'on a entendu
Ce sont noyés dans un flot désespéré ...
Belou'
Les blessures qui ne se soignent plus
Les refrains qui n'en finissent plus de revenir,
Les mots, les phrases que l'on voudrait dire
L'espoir en lequel on croyait et qu'on a perdu.
L'hiver les recouvre pour un temps,
Ils ne comprennent pas et bouillonent d'avantage
Ils oublient de disparaître, ne savent plus être sages
Se perdant en courbant, flânant ...
Chaque blessure nouvelle ôte une partie de soi
Et les voix de l'espérance s'éloignent encore,
Tandis que l'on perd la notion du dehors
Et qu'on l'on ferme sur soi la grille de la joie.
L'artiste a finit son éloge,
Les applaudissements, ils ne le comprennent pas encore
Qu'ils ne le reverront pas et que le sort
L'enferme à tout jamais dans sa loge.
Les rides disparâtes envoûtent à nouveau son visage
Ses yeux bleus lancent des flammes infernales
Alors que dans son dernier rôle fatal
La comédie de toute une vie va ravaler sa rage.
Il n'a plus rien que des bribes de personnage
Celui qu'il était le temps l'a gardé
Et chaque hiver en a pris pour l'achever
Pour que, peu à peu, envers lui, il devienne sauvage.
Les blessures que l'on a pas soignées,
Les refrains qui se sont lus
Les mots, les phrases, que l'on a entendu
Ce sont noyés dans un flot désespéré ...
Belou'