C'était toi maman...
Il y avait dans un village
Une fillette bien trop sage
Qui, craintive, en son coeur cachait
La misère du monde entier
Eté comme hiver, marchant pieds nus
Blondinette bouclée, cheveux crépus
De porte en porte elle mendiait du pain,
Sa maman rendue folle par le chagrin
Il y avait dans un village
L'institutrice d'un certain âge
Qui prit la fillette sous son aile,
Décida de s'occuper d'elle
Nuit comme jour se rendant au cimetière
Sa mère se couchait sur la tombe de son frère
Celui qui jadis savait donner sa tendresse
A cette fillette qu'il appelait princesse
Il y avait dans un village
Des gens ne cachant pas leur rage
Ne jugeant pas cette mère perdue
Car, qui elle était, elle ne le savait plus
Les jours passaient comme les saisons
Ne rendant pas à sa mère la raison
La fillette habillée, nourrie par les villageois,
Tant bien que mal, grandit Meninika
Il y avait dans un village
Une folle qu'on mit en cage
Sans se soucier de la jeune fille
Qui avait grandi sans vraie famille
Les ans s'écoulent, elle devint femme
Un amoureux lui déclara sa flamme.
Ils se sont dit oui pour le pire et le meilleur
Je suis née pour combler leur bonheur
Maman, c'est ton anniversaire aujourd'hui
J'aurais tant souhaité que tu sois en vie
Nandy
Il y avait dans un village
Une fillette bien trop sage
Qui, craintive, en son coeur cachait
La misère du monde entier
Eté comme hiver, marchant pieds nus
Blondinette bouclée, cheveux crépus
De porte en porte elle mendiait du pain,
Sa maman rendue folle par le chagrin
Il y avait dans un village
L'institutrice d'un certain âge
Qui prit la fillette sous son aile,
Décida de s'occuper d'elle
Nuit comme jour se rendant au cimetière
Sa mère se couchait sur la tombe de son frère
Celui qui jadis savait donner sa tendresse
A cette fillette qu'il appelait princesse
Il y avait dans un village
Des gens ne cachant pas leur rage
Ne jugeant pas cette mère perdue
Car, qui elle était, elle ne le savait plus
Les jours passaient comme les saisons
Ne rendant pas à sa mère la raison
La fillette habillée, nourrie par les villageois,
Tant bien que mal, grandit Meninika
Il y avait dans un village
Une folle qu'on mit en cage
Sans se soucier de la jeune fille
Qui avait grandi sans vraie famille
Les ans s'écoulent, elle devint femme
Un amoureux lui déclara sa flamme.
Ils se sont dit oui pour le pire et le meilleur
Je suis née pour combler leur bonheur
Maman, c'est ton anniversaire aujourd'hui
J'aurais tant souhaité que tu sois en vie
Nandy